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Le besoin d'égalité à BGU
À BGU, on trouve des chercheuses dans différents domaines de pointe tels que la nanotechnologie, l'énergie solaire, la biotechnologie, la gestion de l'eau, la désertification, les technologies d'information, l'ingénierie, les sciences naturelles, la médecine, les sciences sociales et humaines. Bien que les étudiantes représentent environ la moitié de l'ensemble des étudiants en premier et deuxième cycle et malgré le fait que plus de femmes que d'hommes soient titulaires d'un master ou d'un doctorat en Israël, les effectifs commencent à diminuer au niveau des post-doctorats et chutent à moins de 20% chez les chercheuses. La diminution du nombre de professeurs et de chercheurs féminins est particulièrement manifeste dans les facultés d'ingénierie et des sciences naturelles, et à mesure que les femmes gravissent les échelons universitaires. Actuellement, seulement 16% des professeurs à BGU sont des femmes.
L'égalité des sexes est bien plus qu'une question de justice. La parité entre les sexes enrichit l'environnement académique, ce qui a un impact positif sur l'intégralité de l'espace universitaire. L'égalité entre les sexes favorise l'expression de différentes approches et contribue à un environnement créatif, original et innovant, que BGU s'efforce de promouvoir.
Les chercheurs féminins en Israël : des enjeux particuliers
En Israël, les femmes choisissant de poursuivre une carrière académique doivent faire face à des défis particuliers. En raison de la nature compétitive du milieu académique israélien, la plupart des diplômés en doctorat doivent poursuivre des recherches postdoctorales à l'étranger afin d'obtenir un poste permanent en Israël. Ce fait de la vie académique constitue un obstacle majeur pour de nombreuses femmes israéliennes qui envisagent une carrière académique. En générale, les femmes israéliennes commencent leurs études de premier cycle à l'âge de 22 ans, après deux années de service militaire obligatoire. Celles qui poursuivent leurs cursus vers des études de master, puis de doctorat et post-doctorat devront probablement relever le difficile défi d'équilibrer les exigences des études académiques avec les besoins d'une jeune famille. Dans ces circonstances, la recherche postdoctorale, bien qu'elle soit professionnellement gratifiante et importante, peut être très difficile pour une jeune femme israélienne, et cette exigence peut dissuader de nombreuses femmes prometteuses de poursuivre leur cursus académique.
Vers une politique de changement
En promouvant une politique d'avancement et de changement, Prof. Rivka Carmi, présidente de la BGU et première femme présidente d'université en Israël, a pris l'initiative d'augmenter le nombre de chercheurs féminins en renforçant les systèmes de soutien que leur offre l'université. Le recrutement et la rétention d'étudiantes postdoctorales en constituent un facteur majeur. Pour concrétiser cet objectif, Prof. Carmi a créé un poste officiel de conseillère pour la promotion des femmes dans le monde académique ainsi qu'un bureau dédié à la mise en œuvre d'initiatives dans ce domaine. Son objectif : éduquer, recruter, encourager et retenir des chercheuses prometteuses dans le milieu universitaire.
Les initiatives et les opportunités de financement comprennent :
1. Des initiatives pour identifier et motiver les étudiantes en doctorat : ateliers « Next Step on the Academic Ladder ». Ici, les étudiantes sont amenées à réfléchir sur l'importance des bourses postdoctorales indispensables pour leurs carrières académiques. Lors de ces colloques, les étudiantes sont pourvues d'outils scientifiques et techniques qui les aiderons dans la poursuite de leurs carrières (45 000 $).
2. Des initiatives permettant de favoriser, retenir et encourager les jeunes chercheuses: projets visant à créer un environnement favorable pour les chercheuses à BGU, proposant ainsi des ateliers pratiques, des ateliers de formation, tutorats et un forum pour encourager le dialogue et créer un réseau de soutien. (70 000 $)
3. Développement d'infrastructures pour soutenir la promotion des femmes à BGU : infrastructure pour le bureau de la promotion des femmes au sein de l'université proposant la création d'un site web complet dédié à la transparence et à l'égalité dans le recrutement. Ce site permettra la collecte et l'analyse des données qui seront utilisées pour identifier les tendances de recrutement et de promotion, adapter les programmes en conséquence et lancer de nouvelles activités selon les besoins. Ce type de développement d'infrastructure aidera à promouvoir la présence féminine au sein du campus. (30 000 $)
4. Initiative pour éduquer et recruter des chercheuses postdoctorales : un prestigieux programme international de bourses postdoctorales pour les femmes permettra aux étudiantes les plus brillantes de surmonter les obstacles financiers et d'étudier à l'étranger, en particulier dans les domaines où BGU a besoin de recruter des femmes. Un don de 28 000 $ permettra de financer une bourse postdoctorale internationale pour une chercheuse et de subventionner ses frais de déplacement et de logement pour un an. Les études postdoctorales durent généralement deux ans, un don de 56 000 $ sera donc nécessaire pour compléter le post-doctorat.
N'hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez recevoir plus d'informations :amisbgu@bgu.ac.il